Les plantes de zones humides
Les plantes ne sont pas les mêmes selon les habitats. Au sein même des plantes de zones humides, certaines ne poussent que dans les tourbières, d’autres encore uniquement si le sol reste gorgé d’eau assez longtemps. Bien d’autres facteurs influencent la présence ou l’absence des espèces de plantes. Chaque espèce possèdent en effet ses propres besoins, plus ou moins larges. On parle ainsi de préférences écologiques.
On comprend donc que les plantes peuvent être considérées comme des « descripteurs » ou des « indicateurs » du milieu. La présence importante, peu importante ou encore l’absence d’une espèce ou d’une autre, permet de définir le type d’habitat naturel. Il faut évidemment croiser ces données avec celles d’autres paramètres : région bioclimatique, nature du sol…
Notons ici qu’au-delà des espèces de plantes, ce sont bien souvent les associations de plusieurs d’entres elles qui renseignent ce que l’on nomme des habitats botaniques ou communautés floristiques. L’analyse de celles-ci débouche, in fine, sur la définition du type d’habitat naturel. On parle même, pour cette branche de la botanique, de phytosociologie, dont la définition classique est : La phytosociologie étudie de façon descriptive et causale les communautés végétales et leurs relations avec le milieu dans une perspective à la fois phytoécologique et phytogéographique.
Quelques exemples d’environnements humides pouvant être caractérisés par la flore et les paramètres pédoclimatique (du sol et du climat) : prairie humide atlantique eutrophe, tourbière acide, prairie mésophile, tourbière bombée acides à sphaignes, marais alcalins à roseaux et grands carex… Le détail avec lequel un milieu peut être caractérisé dépend de plusieurs facteurs. Concernant l’Observatoire de la Biodiversité, considérons simplement qu’il s’agit d’une prairie humide à jonc.

